bouché, ée
part. passé. (bou-ché, chée)	 
- Bouteille bien bouchée. Le trou dans la haie est bouché. Que ne puis-je aller à mon gré Dans l'Olympe.... Mais le chemin m'en est bouché . [Voltaire, Poèmes et épîtres]Fig. Voilà encore une source de vices bouchée dans le coeur d'Émile . [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]C'est en vérité avoir l'esprit trop bouché aux choses célestes . [Bossuet, Messe.]Être bouché, manquer d'intelligence. Avoir l'esprit bouché, ne rien comprendre. Ils avaient l'esprit si bouché qu'ils ignoraient.... [Bossuet, Avert. 6]Esprit bouché ! dit le chevalier . [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Je n'étais pas assez bouché pour ne pas sentir cela . [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire]Je n'ai supposé ni un génie transcendant, ni un entendement bouché . [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]En termes de musique, sons bouchés, sons qu'on tire du cor en introduisant la main dans le pavillon. 
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